Lumière dans la nuit. L'instinct et la lutte.

Lumière dans la nuit. L'instinct et la lutte. Boire de l'eau, se nourrir. À ne plus savoir.
J'ai peur de dire, j'ai peur de faire, de mal faire. Mes jours sont plein de reculades. Pathos, Athos et Aramis, triompheront en coupant la poire en deux.
Les dédales amers et que faire de mes circuits mentaux poussièreux et protéiformes? Il y a comme un verre qui se casse sur le carrelage. Et puis, le silence. Soudain et brut. Le temps devient élastique et joue à se cacher. Sous le lit.
Les ombres splendides et destructrices tapissent mon esprit jusqu'à obscurcir le moindre recoin. Quelle est la part de raison? Obstinément et en secret, le tapis se déroule. L'infini s'absente, dure sera la chute. Les réflexes s'étalent, pour finir en une mare collante et sombre.
L'ambivalence, le clivage, les joies comme les peines, encore, toujours. Une construction fragmentée, mortelle à souhait.
Une lampe, la tête sur l'oreiller, la nuit.