Résilience

Le mouvement comme un médicament qui fait grandir, le voyage non pas comme une fuite mais une ouverture sur de nouveaux horizons. L'amour comme pansement au coeur quand celui ci se compresse et se tord pour nous amener d'oppressantes angoisses. La parole et la musique comme thérapies lorsque la solitude tue. Mais, à qui parler? L'agressivité comme mécanisme de défense de l'incompréhension de l'autre. Entre l'amour et la haine il n y a parfois qu'un pas,une frontière ténue. À nous d'aimer, encore et encore quand tout s'effondre. Aimer la vie et chaque petite chose méme au milieu des déchirances quotidiennes. Le mot dit, l'histoire ne dit pas. Alors, qu'oublier? Se laisser porter par les flots incertains et assourdissants, et rire, sourire, chanter, danser, se respecter. Le mouvement me porte et m'apporte, continuer de fuir la mort qui tempête dans les recoins de l'âme. Je vous aime