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soleil de plomb sur un mur sale
30 septembre 2012

Dans la marge.

Je ne sais plus comment écrire tout ce mal. Les mots ne suffisent pas. Le ressenti dépasse le domaine du supportable. Cette putain de vie m'a injecté une dose de violence extrême, enfouie dans ce putain de corps de merde qui se désagrège, tombent les morceaux. Lucide et claire. La souffrance anesthésie mes sens paradoxalement aux aguets, je ne sais plus. Ça hurle, et je ne sais que gémir. Je ne touche pas à la lame, de peur d'un geste trop grand, et attends la mort certaine. J'accapare et envahis la moindre personne à portée de regard. Et pourtant je tempère mes propos. La haine grimpe dans mon cerveau étroit, une lame rouillée enfoncée dans le bide et je ne meurs toujours pas. Ce game over qui ne vient pas. L'écran se teinte de sang mais le message n'apparait pas. Alors je reste entre deux eaux, saumatres àsouhait.
Les murs de ma raison rétrécissent.
Je me cache. Souris et disparait pour mieu faire vivre le vice qui suinte et trépigne à l'entrée. Calme. Calme et enragée.
Ce qui me rassure, c'est que je peux encore vomir. Je m'exprime dans la bile, allume une cigarette au gout acide.
je vair m'envoyer du piment de cayenne dans les veines, à défaut d'arsenic. Et trancher dans la masse. J'imagine que je suis exaspérante. Je pense de la merde, je fais de la merde alors comprenez que je sois écoeurée.
Mon coeur s'embale et je ne le suis plus. En marge de moi,-même.
Le thé vert me nettoiera peut-étre. Futiles croyances.
C'est tellement simple de vouloir mourir.

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